Je suis Eddy Raharolahy, mais n’hĂ©sitez pas Ă  m’appeler Eddy, je suis le seul guide local parlant hongrois Ă  Madagascar.

Je parle hongrois parce que j’ai Ă©tudiĂ© Ă  l’UniversitĂ© de Sciences Economique Ă  Budapest –  1982 Ă  1988. Pendant ce temps, j’ai rĂ©ussi Ă  Ă©tablir une relation solide non seulement avec des Hongrois, mais aussi avec d’autres nationalitĂ©s – afin que je puisse en apprendre beaucoup sur la vie quotidienne hongroise Ă  cette Ă©poque. J’ai moi-mĂȘme Ă©tĂ© surpris de la rapiditĂ© avec laquelle je me suis adaptĂ© aux coutumes europĂ©ennes, notamment hongroises, je ne me suis jamais senti tellement «étranger» ici, mais presque comme chez moi.  

De plus, certains plats hongrois sont similaires Ă  la cuisine malgache, la seule diffĂ©rence Ă©tant que nous mangeons tout avec du riz. Par exemple, l’un de mes prĂ©fĂ©rĂ©s hongrois, la soupe de goulasch Ă  Madagascar, ne serait pas servie comme soupe, mais comme plat principal, le ragoĂ»t de bƓuf est exactement comme notre ragoĂ»t de zĂ©bu – bien sĂ»r toujours avec du riz riz

C’est ainsi que la Hongrie est devenue mon second pays! 

Avant de me rendre Ă  Budapest, j’Ă©tais joueur de foot en premiĂšre division Ă  Madagascar – en effet, je me suis fait beaucoup d’amis  et ĂĄ l’époque je me rejouissais d’avoir Ă©tĂ© recrutĂ© parmis  la selection des Ă©tudiants africains qui Ă©voluaient dans la capitale hongroise!

AprĂšs avoir obtenu mon diplĂŽme en relations internationales, mon objectif principal Ă©tait d’établir toutes les relations possibles entre les deux pays, mĂȘme avec une si grande distance gĂ©ographique. Malheureusement, le contexte politique ĂĄ l’époque ne me permettait point de rĂ©aliser mon rĂȘve. Par contre, une autre issue en cachait une autre, qu’est le tourisme.

En 1998, j’ai organisĂ© avec succĂšs le voyage d’une forte dĂ©lĂ©gation (13 pax) hongroise de l’association Benyovszky et l’organisation de toutes les procĂ©dures et dĂ©marches adminstratives (affaires Ă©trangĂšres, culture etc…) dans le but d’un avant-gout d’établir une relation diplomatico-culturelle entre les deux pays. Lorsque la dĂ©lĂ©gation de 13 membres a Ă©tĂ© reçue par notre Premier ministre, j’Ă©tais Ă©galement l’interprĂšte de cette rĂ©union.

L’assistance gratutie octroyĂ©e aux hongrois voyageant au pays dans les annĂ©es 90 Ă©tait pour moi un starting-block vers le profesionnalisme dans le secteur tourisme. Mais cela demande beaucoup d’efforts et de formations. Bon nombres d’ateliers et renforcements de capacitĂ©, stage au niveau des Agences de voyage, cours sur la faune et flore..etc…ont Ă©tĂ© suivis pour pouvoir maitriser ce seteur et c’était qu’á partir de l’annĂ©e 2007 que j’ai commencĂ© ĂĄ organiser „profesionnelement” de voyage surtout pour les hongrois, pour profiter du fait que je parle bien leur langue.

L’assistance gratutie octroyĂ©e aux hongrois voyageant au pays dans les annĂ©es 90 Ă©tait pour moi un starting-block vers le profesionnalisme dans le secteur tourisme. Mais cela demande beaucoup d’efforts et de formations. Bon nombres d’ateliers et renforcements de capacitĂ©, stage au niveau des Agences de voyage, cours sur la faune et flore..etc…ont Ă©tĂ© suivis pour pouvoir maitriser ce seteur et c’était qu’á partir de l’annĂ©e 2007 que j’ai commencĂ© ĂĄ organiser „profesionnelement” de voyage surtout pour les hongrois, pour profiter du fait que je parle bien leur langue. Ne me demandez mĂȘme pas, aprĂšs tout ce temps, pourquoi je parle toujours vos langues, peut-ĂȘtre ai-je un « petit » sang hongrois en moi 

J’ai hĂąte de te rencontrer!